Soutenance de thèse de doctorat
Nous avons le plaisir d’annoncer la soutenance de thèse de doctorat de Valentin Debenay, réalisée au sein des laboratoires LMEE et IBISC de l’Université d’Évry Paris-Saclay, en collaboration avec l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) de Brétigny-sur-Orge, et intitulée : « Étude de nouvelles opportunités offertes par la méthode de renormalisation : application à l’inversion de mesures électroencéphalographiques ».
La soutenance se tiendra le jeudi 18 décembre 2025 à 13h30, à l’adresse suivante :
Lieu : 36 rue du Pelvoux, 91080 Évry-Courcouronnes
Salle : Amphithéâtre BX30 – Site Pelvoux, UFR Sciences et Technologies
Membres du jury :
M. Bertrand RIVET, Professeur des universités, Université Grenoble Alpes, Rapporteur
M. Sébastien SCANNELLA, Directeur de recherche, Université de Toulouse, Rapporteur
Mme Sylvie GRANON, Professeure des universités, Université Paris-Saclay, Examinatrice
Mme Régine LE BOUQUIN-JEANNÈS, Professeure des universités, Université de Rennes, Examinatrice
M. Thierry GALLOPIN, Maître de conférences HDR, Université Paris Sciences & Lettres, Examinateur
M. Grégory TURBELIN, Professeur des universités, Université Évry Paris-Saclay, Directeur de thèse
M. Amine CHELLALI, Maître de conférences, Université Évry Paris-Saclay, Co-encadrant
Mme Marie-Hélène FERRER, Docteure et Médecin des Armées, Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA), Co-encadrante
Résumé :
Dans le cadre de cette thèse, je procède à l'extension, à l'évaluation et enfin à l'application à la résolution du problème inverse neuroélectrique d'une méthode d’inversion, dite de « renormalisation », basée sur le concept de « visibilité » des réseaux de capteurs et développée initialement au sein du LMEE pour la caractérisation de sources d’émission de polluants dans l’atmosphère. Après un rappel de quelques généralités sur le cerveau humain et l’électroencéphalographie (EEG), j'évoque le positionnement de cette thèse vis-à-vis de la littérature sur les méthodes d'inversion de signaux EEG. Je présente ensuite les origines atmosphériques et les bases théoriques de la méthode de renormalisation et du concept de "visibilité" avant d'expliquer leur extension à la résolution du problème inverse neuroélectrique. Je procède par la suite à l'évaluation de la méthode à l'aide de signaux EEG synthétiques bruités, avant d'effectuer un comparatif entre le niveau de précision de ses estimations et celui des estimations de quatre des méthodes d'inversion les plus citées dans la littérature : Minimum Norm, WNMN (dSPM), sLORETA et eLORETA. Enfin, j'applique la méthode de renormalisation à la détection de marqueurs physiologiques de vulnérabilité au déclin cognitif lié à l'âge chez les personnes quinquagénaires, et je procède à l'analyse statistique des résultats. Je conclus ma présentation sur les principaux enseignements à tirer des travaux effectués au cours de cette thèse, et sur les perspectives évoquées pour de futures études.

